Contribuant aux efforts consentis par les pouvoirs publics de la République du Bénin dans le cadre de la lutte contre l’extrémisme violent, SOS Village d’enfants au Bénin appuyé par le Réseau des Structures de Protection des Enfants en Situation Difficile (ReSPESD), conduit un projet humanitaire intitulé « Prévenir le recrutement forcé et la radicalisation des enfants et des jeunes en leur offrant une protection et des mesures de sauvetage ». Ainsi, après avoir outillé les membres du comité communal de protection d’enfants (CCPE) de Natitingou et échangé avec les leaders communautaires, une trentaine de jeunes venus de tous les arrondissements de la commune de Natitingou, ont bénéficié d’une formation sur les moyens de lutte contre l’extrémisme violent, les 7 et 8 mai 2024 dans la salle de réunion de la mairie de Natitingou.
/Dans son intervention, le Chargé de Programmes du ReSPESD, M. Maxime Agoua, a souligné que ce projet financé par le ministère fédéral allemand des affaires étrangères, vise à donner les moyens appropriés à la population en général et en particulier aux enfants, aux jeunes et aux femmes des trois Départements d’intervention du projet (Alibori, Atakora et Borgou) afin qu’ils se mettent davantage à l’abri de l’extrémisme violent. «Nous sommes dans un contexte sous-régional, somme toute, difficile et ce projet est venu fort à propos pour nous accompagner», a-t-il ajouté. Il a ensuite salué l’implication très active des autorités communales dans les activités du projet et a terminé en invitant les participants à suivre avec beaucoup d’attentions les différentes communications. Le premier adjoint au maire de Natitingou, M. Clément Ayémona, a pour sa part, souhaité la bienvenue à la délégation et a apprécié les différentes activités déjà menées dans le cadre de ce projet. «Je vous invite à suivre avec intérêt cet atelier et à être des relais auprès d’autres jeunes de la commune de Natitingou», a-t-il demandé aux participants tout en déclarant officiellement ouvert les travaux de l’atelier.
Après la présentation du projet par le Chargé de Programmes du ReSPESD, ce fut le tour de Judith Cica Fifonsi Azinlo, épouse Mahoulikponto, spécialiste des questions sécuritaires, d’entretenir les jeunes sur : « l’Extrémisme violent, capacités d’adaptation sociale et citoyenneté démocratique » pour le compte de la première journée, comptant pour une session de formation.
La deuxième journée (session deuxième) a été meublée par la présentation de deux communications; l’une portant sur le thème « Techniques et moyens de résolutions des conflits » toujours présentée par la spécialiste des questions sécuritaires et l’autre axée sur « Le bien-être social et émotionnel » présentée par le Chargé de Programmes du ReSPESD. L’atelier a permis aux jeunes d’appréhender davantage la problématique de l’extrémisme violent ainsi que les moyens de le prévenir.
«Nous sommes très contents d’avoir participé à ces sessions de formations, car au-delà des thématiques abordées, nous avons beaucoup appris sur le vivre-ensemble et nous prenons l’engagement de nous battre contre ces phénomènes d’extrémisme violent et la radicalisation», a laissé entendre Ismaël Assanmadon porte-parole des participants.
Redac/Texte Sébastien YANGA